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Cru et Few of us de luvan, ses deux recueils de nouvelles aux éditions Dystopia
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Un souvenir d'enfance, des auteurs et autrices invités à explorer cet endroit étrange par la fiction, une contrainte formelle (111 111 signes de la première lettre du titre au point final).
Et voici le résulat : Derrière le grillage - tome 1 de Guillaume Chamanadjian, luvan et Sébastien Juillard. Un recueil de trois novellas de science-fiction illustrées par Lise L., Lia Vesperale et Elvire De Cock, couverture d'Arnaud S. Maniak. Le premier d'une série qui se développera dans les années à venir...
Ça vous tente ? Vous avez deux mois pour participer au financement de ce livre. Le sixième des éditions Scylla.*
La préface complète qui donne tous les détails est téléchargeable grâce au bouton en haut de ce billet...
Sommaire et illustrations :
Préface
NoirPunk de Chamanadjian > collages de Lise L.
Interface 1
CANT de luvan > dessins de Lia Vesperale
Interface 2
Kawaakari de Juillard > têtes de chapitre de Elvire De Cock
Postface
(Préface, Interfaces et Postface : Xavier Vernet)
Quelques mots de Guillaume Chamanadjian autour de sa participation à ce projet :
"Quand un éditeur, sa compagne, une autrice-éditrice et un auteur se retrouvent autour d’un repas, il faut s’attendre à ce que ça parle projet d’édition (au grand dam de la compagne de l’éditeur). Quand en plus les deux auteur-ice·s sont bons vivants, qu’ils ont écrit deux trilogies de fantasy ou ça parle tout de même beaucoup de bonne chère, on est tenté de croire qu’un piège se referme.
Quand Xavier m’a parlé de Derrière le grillage (quelque part entre le fromage et le dessert), j’étais déjà dans l’incapacité de refuser. Tout homme a ses faiblesses, et l’éditeur avisé a appris à trouver la faille même chez les plus réticents d’entre nous. Comme en plus, c’était un projet passionnant, je n’ai même pas fait semblant d’hésiter avant d’accepter.
Il y avait deux contraintes : la novella devrait faire 111 111 signes, et un lieu devait être présent : une sorte de jardin en friche dont il m’enverrait une description par mail un peu plus tard.
J’avais dans l’idée depuis un moment d’écrire un texte de SF, et plus exactement de cyberpunk, un genre que j’affectionne, mais qui se retrouve souvent cantonné à une esthétique (néons flashys, mégalopoles surpeuplées et polluées…). Moi, je voulais parler d’illusions perdues, de sensations atrophiées, d’idéaux abandonnés. Je ne voulais pas bâtir un monde futuriste, je voulais juste y faire évoluer des gens, des personnages imparfaits, hantés par leurs rêves déçus et vivant dans un monde où les aspirations se heurtent à la réalité. Le cadre du jardin en friche était parfait pour cela.
C’est comme ça qu’est né Noirpunk. Vous y trouverez des multinationales, une crise climatique, un clin d’œil à une anecdote réelle autour du jeu de rôle, des cryptomonnaies et un t-shirt des Ramones.
Une dernière chose, importante pour moi. Quand cette novella a été terminée, je l’ai fait relire par un ami informaticien, Vincent, qui l’a corrigée et annotée… C’était aussi important pour moi, car Vincent, quand j’étais jeune adulte, est la personne avec qui je partageais mes lectures de SF, qui m’a fait découvrir Dune, Neuromancien, Hypérion… Plus tard, il s’est marié avec ma sœur et est entré dans ma famille. À bien des égards, sans lui, Noirpunk n’existerait pas. Ni La Tour de Garde, probablement, ni même Une Valse pour les grotesques.
Vincent nous a quittés début octobre 2024, sans avoir vu ce texte publié. Il lui est dédié."
Quelques mots de luvan maintenant :
"Je travaille les lieux. Les lieux me travaillent. Mon dernier recueil, Splines (La Volte) est une exploration en miroir – moi/lieu – de stupéfactions face à des endroits précis. Malaise devant le Palais des Congrès de la porte Maillot. Pourquoi ? Angoisse inadmissible devant l’estran de Paimpol. Irrépressible curiosité devant telle dalle parisienne, tel gymnase bruxellois, tel building technocratique viennois, tel cimetière bavarois. Gare, couloir, arbre, Funkturm, maison en bois… Chaque fois, des frissons, un émerveillement, une interrogation. Et cela forme un texte, dont le tissage me surprend. Lorsque Xavier Vernet m’a parlé de son grillage, aussitôt – par capillarité, transmission, sympathie – la même électricité. Un coup de foudre partagé pour un endroit qui n’est plus et me voilà hantée par le besoin de fabriquer l’univers lithique, tout en vertigineux constrastes, de CANT. M’y accompagnerez-vous ?"
Et ceux de Sébasien Juillard :
"C’est autre chose qu’une évocation orale survenue au détour d’une conversation, où l’on n’a guère le temps de mâcher ses mots. Tout à coup, nous voilà invités dans l’intimité d’une personne.
On imagine derrière le récit, derrière le clavier, tout le travail de reconstruction de celui qui s’ouvre à vous. On devine sa crainte de laisser, inconsciemment, une place trop grande à un imaginaire a posteriori qui, suppose-t-on, pourrait fragiliser la démarche.
On ne sent que mieux, pourtant, que l’on a affaire à quelque chose de précieux. Alors on lit, on relit, deux fois, dix fois, on redouble d’attention. Et l’on se prend à faire siennes les sensations : odeurs, textures, sons, tout y passe. On se projette. Puis l’écrit opère son travail de gravure mentale. La phrase incise. Et déjà notre propre mémoire s’approprie certains détails, les transforme sans même que l’on y songe. C’est ce compromis qui sert de base à l’écriture.
Lorsque Xavier m’a exposé son projet et le contexte personnel dans lequel il s’inscrit, je me suis senti partagé entre l’envie d’exploiter une belle idée et la peur de ne pas être au rendez-vous. Celle, aussi, de composer avec quelque chose d’éminemment sensible, donc difficile à manipuler. Comment restituer ce morceau d’expérience où le paysage banal d’une friche banlieusarde se dilue un peu dans la magie d’un lieu improbable ? Comment exprimer ce que je sentais de merveille et de nostalgie derrière ?
Vivre au travers de l’écriture le souvenir de quelqu’un : une idée « méta » et science-fictive. La mémoire compte parmi les thèmes courants du genre. Allons-y donc pour la science-fiction. Mais laquelle ?
Je voulais une ville, pour commencer. De celles capables de dissimuler dans leur modernité omniprésente des lieux du passé, empreints d’une certaine qualité d’enchantement. Tokyo m’est immédiatement venue à l’esprit, par affinité naturelle.
Tokyo est une ville très organique, toujours en construction. On y découvre pourtant, en la parcourant à pied, des restes (architecturaux, urbanistiques…) de ses versions antérieures. Comme des mues dont elle aurait négligé ou oublié de se débarrasser. C’est le cas dans beaucoup de villes, certes, mais il n’y a qu’à Tokyo que j’ai ressenti ce décalage parfois troublant entre le présent (très « futuriste ») et le passé. Il suffit pour s’en convaincre de parcourir une rue au tracé sinueux, d’entrer dans un bâtiment de bois coincé de guingois entre deux parois de béton, de tomber sur un sanctuaire shinto minuscule, assoupi dans les ombres, pour se convaincre qu’un souvenir magique persiste envers et contre tout.
De cette réflexion découle l’aspect « cyberpunk » de mon récit. Il s’agit toutefois moins d’un exercice de style, suggéré par le sujet, qu’un glissement qui me semble assez naturel. Parce que le genre cyberpunk impose facilement à l’imagination du lecteur une perspective urbaine forte et un arrière-plan technologique où la puissance d’innovation étouffe souvent l’aspect humain. On peut facilement y placer des questionnements autour de souvenirs perdus, manipulés, résilients. Questionner, avec la fiabilité de la mémoire, l’identité de la personne. Suis-je ce dont je me souviens ?
Parce que, derrière l’idée de Xavier, s’en cache peut-être bien une autre : celle de l’authenticité des souvenirs et la crainte, qui va avec, que ce dont on se rappelle puisse être plus faux que vrai. Qu’un souvenir que l’on croyait fondateur ne soit, au mieux, qu’une altération d’un autre, plus banal. Peut-être une affabulation pure et simple de la mémoire.
C’est cette angoisse que l’on retrouve au cœur de Kawaakari."
Budget détaillé :
Postes | Coût |
---|---|
Droits d'auteurs (500€ x 3) Illustrations intérieures (500€ x 3) |
1 500 € 1 500 € |
Illustrations couverture recto verso (Arnaud S. Maniak) | 1 500 € |
Maquette (Laure Afchain) | 1 000 € |
Correction (Pascale Doré) | 500 € |
Imprimerie Paillart (imprimé en France à 2 000 ex) | 9 600 € |
Participation à la fabrication des goodies Badges Derrière le grillage (Arnaud S. Maniak) Frais PayPal |
2 000 € 200 € 500 € |
Participation aux frais d'emballage et de port | 1 500 € |
Fabrication du livre numérique | 200 € |
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Planning (si les 100 % sont atteints) :
Date de début de la campagne : 03/01/25
Date de fin de la campagne : 03/03/25
Envoi et mise à disposition à la librairie aux contributeurs : mai ou juin 2025
Parution en librairie : septembre ou octobre 2025
Si les 100% ne sont pas atteints à la fin de la campagne, le projet sera annulé et tous les contributeurs seront remboursés.
* Vous pourrez, durant toute la durée de la campagne, soutenir ce projet en (vous) offrant les précédents titres publiés par la maison :
Si vous avez déjà un ou plusieurs titres du pack (que ce soit en version papier ou numérique), vous pouvez les supprimer de votre panier pour ne conserver que ceux que vous voulez acheter.
Contrepartie réservée aux librairies : Pack de 10 exemplaires du recueil Derrière le grillage
Lot à 100€ soit une remise de 50%, vente ferme.
(échéance de la facture à 60 jours fin de mois à partir de la date de livraison des livres)
Pour toutes autres quantités ou questions : merci de nous contacter.
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SPÉCIAL LIBRAIRIES : Derrière le grillage - Pack de 10 ex - Remise de 50% (vente ferme)
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Illimité
Pour 160,00 €
TysT - tirage de tête numéroté (limité à 50 exemplaires) & Copie de la sculpture du galet-image (limité à 5 exemplaires)
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4 disponibles
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Pack Bienvenue à Sturkeyville de Bob Leman (recueil en version papier et numérique + 4 cartes postales + 2 marque-pages + sérigraphie (21x42cm) + 3 badges + badge décapsuleur + carnet de notes + 2 couvertures à plat
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